La population indienne meurt à cause de l'air sale

Les scientifiques ont dévoilé des statistiques effrayantes: l'an dernier, plus de 12% de tous les décès en Inde sont dus à une pollution atmosphérique élevée. Tel est le paiement de l'industrialisation, de l'urbanisation, de la croissance démographique rapide et des faibles niveaux de contrôle de l'environnement dans un pays pauvre dont la population dépasse le milliard.

Selon des études, plus des de la population indienne vivent dans des villes et des zones où la qualité de l'air ne répond pas aux normes de l'État indien. Il convient également de noter que les normes sanitaires et hygiéniques régissant le niveau maximum autorisé de polluants dans l'air en Inde sont beaucoup moins strictes que celles établies, par exemple, par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Selon l'OMS, aucun État indien ne correspond aux normes de cette organisation.

Malgré la croissance rapide des mégalopoles et des villes, dont la population dépasse un million d'habitants, le niveau d'urbanisation en Inde est toujours l'un des plus bas de la planète - environ 30%. Mais même dans les zones rurales, la qualité de l'air ambiant laisse souvent beaucoup à désirer - la production généralisée de charbon de bois, la combustion de débris végétaux dans les champs agricoles et les déchets ménagers, ainsi que les incendies de forêt, l'affectent.

En raison du taux de croissance élevé de la population des villes et des normes de qualité de l'air médiocres, le smog étouffant plane constamment sur les villes indiennes, et New Delhi occupe chaque année une position de leader sur la liste des villes les plus sales du monde. Cependant, la mise en place d'un système de normes et de restrictions environnementales nécessite du temps et certains coûts financiers. Les experts reconnaissent toutefois qu’à ce stade de développement, le pays n’est pas encore en mesure de fournir le niveau de protection de l’environnement adéquat et d’améliorer la qualité de l’air atmosphérique dans les villes.

Les médecins soulignent que le fait de vivre dans des endroits très pollués par l’air ne se traduit pas uniquement par des maladies pulmonaires. Une teneur élevée en polluants dans l'air entraîne des maladies des voies respiratoires, du système cardiovasculaire et d'autres pathologies. La mortalité due à ces maladies est très élevée en Inde et, au lieu d’augmenter l’espérance de vie, comme c’est le cas dans de nombreux pays en développement, l’Inde est confrontée au problème de la réduction de l’espérance de vie, qui est bien sûr très préoccupante.

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